dimanche 29 décembre 2013

Les Lumières

Les Lumières

Qu’est-ce que « les Lumières » ?
Au XVIIIème siècle, il y a un courant de pensée appelé Les Lumières créé par les philosophes, les artistes et les savants. Ce nom provient du fait que les idées illuminent l’esprit, l’éclairent par la raison. Ce courant de pensée pose que la liberté, l’instruction et la raison sont  les bases nécessaires pour le progrès  de l’humanité et son bonheur et il touche tous les domaines de la vie publique.
Quels sont les principales idées des Lumières ?
L’attente politique est de rendre au peuple la souveraineté donc la fin de la monarchie absolue. Les philosophes se montrent favorables à une monarchie limitée avec la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif, et judiciaire). Ils demandent aussi la liberté de pensée et d’expression et  dénoncent la torture et l’esclavagisme.
Au niveau économique, les philosophes demandent la liberté de produire et de commercer sans contrainte. Il faut limiter les taxes et supprimer les privilèges pris par des régions et des villes.
La critique est aussi sociale avec la fin des privilèges et l’égalité pour tous devant la loi.
La religion est aussi critiquée par ce courant car les philosophes refusent le fanatisme et veulent la tolérance et la liberté de religions. Ils luttent contre les superstitions et les préjugés.
La démarche scientifique est aussi touchée, elle s’appuie sur les observations et ne peut déduire des conclusions que suite à des expériences.
Au niveau des arts, les philosophes utilisent l’exotisme pour argumenter leurs idées, comme Montesquieu dans «les Lettres Persanes». On recherche aussi le plaisir, le bonheur ou les émotions en particulier en peinture avec Fragonard et le style Rococo.



lundi 2 décembre 2013

Art Rococco - Fragonnard

Œuvre :  Les hasards heureux de l'escarpolette (1767-68)

Auteur : Jean-Honoré Fragonard

Biographie :

Né en 1732 à Grasse, il décède à Paris en 1806. Fragonnard est un peintre et un dessinateur français du XVIIIème siècle. Il débute avec la peinture d’histoire qu’il délaisse rapidement pour  réaliser de la peinture galante et libertine.


Le tableau est peint essentiellement avec des tons froids (le décor de verdure des feuillages, fleurs et de fruits au premier plan et le ciel au fond et au centre). Ces dégradés verts et bleus qui s’éclaircissent au centre marquent une profondeur dans le tableau. Devant cette zone claire se détache une femme sur une balançoire avec une robe soyeuse aux tons chauds. Le tableau s’organise suivant deux diagonales qui se coupent au niveau du siège de la balançoire donnant toute l’importance au personnage féminin au pied de laquelle se trouve un homme en admiration. Cela donne une impression de complicité entre l’homme et la femme. Un autre homme en bas derrière dans la pénombre semble manipuler la balançoire.
A gauche, le tableau présente un piédestal très travaillé sur lequel se tient un ange (Cupidon ?) et sous la balançoire deux autres angelots finement ouvragés. Ces deux pièces rappellent le style rocaille.
On voit à travers la technique picturale la légèreté de la scène, son luxe.